Sténose carotidienne : examen du cerveau par IRM ou scanner

L’examen du cerveau fait appel à l’IRM ou au scanner. Il montre l’état du tissu cérébral et d’éventuels infarctus cérébraux témoignant d’embolies pouvant provenir de la sténose carotidienne. Cela aide à décider si une opération est indiquée ou non.

A) Comment se passe une IRM ou un scanner cérébral.

Après vérification de l’absence de contre-indication, le patient est allongé sur une table radiologique qui traverse un anneau.

Cet anneau permet de faire des coupes virtuelles du cerveau.

Ces coupes sont reproduites sur un cliché radiologique.

 B) Le scanner cérébral

Le scanner cérébral utilise les rayons X et permet de voir si le cerveau est normal ou s’il existe des zones abimées (infarctus, hémorragie, atrophie, leucopathie).

Le scanner cérébral permet, sans injecter de produit de contraste, de révéler une situation sérieuse comme la transformation hémorragique d'un infarctus cérébral.

Pour plus de précision et notamment pour savoir si un infarctus cérébral est cicatrisé, le radiologue peut être amené à injecter un produit de contraste par une ponction veineuse. Il faut alors être à jeun et prévenir le radiologue si vous avez une allergie à l’iode ou une insuffisance rénale.

C) L’IRM cérébrale.

L’IRM cérébrale utilise les champs magnétiques et donne plus d’informations que le scanner.

Elle montre les petits infarctus très tôt après leur survenue ce qui est précieux pour être sûr que certains symptômes atypiques sont bien dus à une embolie cérébrale.

Elle permet de visualiser la terminaison de la carotide interne, les artères cérébrales et les artères communicantes du cercle ou polygone de Willis sans injecter de produit.

Il ne faut porter sur soi aucun objet métallique lors de l’examen et signaler au radiologue si l’on est porteur de prothèses ou d’appareils implantables car certains contre-indiquent l’IRM.

D) Apports de l'IRM et du scanner cérébral.

Il est très important, en cas d’AVC, avant de décider d'une opération de la carotide, de connaître la localisation et l’étendue de l’infarctus cérébral, de savoir s’il est récent ou ancien et s’il est cicatrisé ou non. En fonction du résultat l’opération est faite rapidement, retardée voire annulée.

En l’absence de symptôme, l’existence de petits infarctus du même côté que la sténose montre que la plaque d’athérome est instable et incite à faire l’opération.